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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Mardi 18 décembre 2 18 /12 /Déc 17:00

     chaperon-photo-copie.jpg

       Il était une fois, une fille fort avenante et tout à fait charmante. Elle aimait particulièrement le rouge et comme elle en portait chaque jour, tout le monde la surnommait : le petit chaperon rouge.

Elle croisait régulièrement sur le chemin de l’école, un loup magnifique à l’allure nonchalante.

Ses parents l’avaient mise en garde contre ce genre d’individu, lui affirmant qu’il y avait maints dangers à les approcher.

Cependant, notre petit chaperon rouge, d’une nature naïve et peu méfiante, n’écoutait que d’une oreille les recommandations parentales.

 

Arriva donc le jour où, le loup, adossé dans une pose assurée contre un arbre bordant le chemin, s’adressa à notre héroïne un grand sourire charmeur aux lèvres.

-Bonjour petit chaperon rouge. Lui dit-il d’une voix chaude et profonde.

-Bonjour. Répondit-elle arrêtant sa course en plein élan, stupéfaite qu’il s’adresse à elle.

-Tu es bien jolie ce matin ! Cette jupette rouge te va à ravir.

-Merci ! dit-elle avec un immense sourire, révélant innocemment son plaisir d’être regardée…

-Tourne un peu, voir comme elle virevolte sur tes jolies jambes !

Ravie des compliments qu’il lui faisait et ne se méfiant nullement, elle s’exécuta de bonne grâce ; ne remarquant même pas les yeux du loup qui s’étaient allumés d’une lueur lubrique.

 

Lorsqu’elle arrêta ses pirouettes, elle avait la tête qui tournait un peu et les joues roses de gaieté.

Le loup la trouva l’espace d’un instant charmante et attendrissante. Mais il ne se laissa pas détourner bien longtemps de son but.

-Tu voudrais bien me faire plaisir ? demanda-t-il d’une voix rauque qu’elle interpréta comme une marque de timidité…

-Bien sur !

-Je voudrais que tu me montres ta petite culotte ! marmonna-t-il, se sentant soudain ridicule et ayant, au final, peur d’essuyer un refus.

Le petit chaperon rouge sentie ses joues devenir aussi rouges que sa jupe. Partagée entre le signal d’alarme qui s’était allumé dans sa tête et lui criait de partir à toutes jambes ; et le désir de revoir le sourire de ce loup qui avait l’air si gentil et qui somme toute ne demandait pas quelque chose de si difficile ou dangereux…

Elle prit brusquement sa décision et souleva rapidement sa petite jupe, dévoilant une minuscule culotte de coton immaculée…

Rouge de confusion, elle vit l’œil du loup s’allumer et un grand sourire de satisfaction s’étaler sur son visage.

Prenant ses jambes à son cou, elle détala le plus vite possible.

 

 

Le lendemain, le loup était à la même place, la guettant de loin.

Son cœur s’emballa quand elle l’aperçu. Une envie irrésistible de lui sourire et surtout, qu’il lui dise encore de gentilles choses, et même, qu’il lui demande encore de lui montrer sa culotte…, enflait en elle au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de lui.

-Bonjour petit chaperon rouge.Lui dit-il de sa voix chaude et profonde.

-Bonjour. Répondit-elle avec un franc sourire de ravissement.

-Tu es toujours aussi jolie.

-Merci ! Ses joues étaient déjà rouges du plaisir qu’il lui parle encore.

-Tu veux bien tourner comme hier, mais en soulevant ta jupe que je te vois mieux ? lui demanda-t-il d’une voix douce et bien plus assurée que la veille. Il avait compris à ses joues cramoisies qu’elle ne dirait pas non…

Baissant les yeux car elle se sentait tout de même gênée, elle s’exécuta cependant, tournant plusieurs fois sur elle-même. Elle avait l’impression de sentir le regard du loup sur ses fesses et cela provoquait de drôles de sensations…

 

Celui-ci en éprouvait tout autant. Cette petite culotte blanche remplie de charmantes courbes le troublait terriblement et il devait faire de gros efforts pour ne pas se jeter sur elle tout de suite.

 

S’éclaircissant la gorge, il lui fit comprendre que c’était assez.

Il lui prit la main pour qu’elle arrête de tanguer, emportée qu’elle était dans un tournis incontrôlé. Et l’attirant vers lui, il déposa un chaste baiser sur ses joues en feu.

-Tu es magnifique ! Veux-tu que nous jouions à un autre jeu tous les deux ? murmura-t-il  à son oreille.

-Oh ! oui !s’écria-t-elle aussitôt, emportée par la joie de se sentir si jolie à ses yeux… Elle avait déjà oublié toute prudence.

-Nous pourrions jouer aux défis !

-Je ne connais pas ce jeu.

-Alors, c’est moi qui lance le premier… L’animal riait sous cape de la trouver si naïve. Je te défis de venir demain matin sans culotte… Il arborait un sourire moqueur où transparaissait son côté carnassier…

Mais les yeux ronds du petit chaperon rouge indiquaient clairement sa stupéfaction devant une telle proposition… Elle ne savait que penser et ne remarquait pas le sournois de l’attitude du loup… Se dégageant soudain, elle partie une fois de plus en courant.

 

Lorsque le lendemain il la regarda arriver, il n’arrivait pas à deviner si elle avait obtempéré ou non…

De son côté, elle avait laissé cette idée saugrenue tourner à l’endroit, à l’envers dans sa petite tête. Inutile de s’en faire, la nuit portant conseil, elle s’était endormie sans avoir pris aucune décision… Ce n’est qu’au moment de sortir de chez elle qu’en un geste discret et rapide, elle  fit disparaître le petit morceau de coton blanc au fond de son sac.

Elle s’avançait donc légère et souriante par le chemin, avec son air d’insouciance habituel. Elle goûtait le plaisir neuf de l’air vif entre ses jambes nues et riait de sa hardiesse.

Arrivée à la hauteur du loup, elle se plaça devant lui, affichant un sourire épanoui.

 

A l’instant où il comprit qu’elle était très fière d’elle, il su qu’il avait gagné. Il l’invita d’un geste à s’approcher de lui et quand elle fut à sa portée, il se laissa tomber à ses pieds et enserra d’un geste sûr les cuisses tendres de ses grandes mains.

Surprise, elle voulu échapper à l’étau qui serrait ses jambes l’une contre l’autre. Mais elle ne pouvait pas bouger. Sa tête soudain disait « pars », son corps disait  « reste ». Une peur incontrôlable montait en elle, en même temps qu’une chaleur s’étendait dans son ventre.

 

Lorsqu’elle ne fit plus de gestes de recul, il desserra son étreinte, légèrement, ne la laissant pas pour autant écarter les cuisses.

Très lentement, il passa la tête sous la jupe courte du petit chaperon rouge. Il découvrait avec délice le sexe nu de la jolie fille. Il laissa la pointe de sa langue effleurer l’abricot parfumé.

Elle n’en revenait pas des sensations qui l’assaillaient. Une chaleur de plus en plus intense se répandait dans son corps, dans ses reins, son ventre. Descendait le  long de ses jambes serrées. Montait jusqu’à son cœur qui soudain éclata en millier d’étoiles multicolores. Elle se pâmait et ses jambes se dérobaient sous elle.

De ses longues mains il accompagna sa chute en douceur, la recueillant dans ses bras. Elle avait perdu connaissance, emportée bien loin dans un monde de douceur. Il en profita pour poser ses lèvres sur les siennes et introduire vivement sa langue dans sa bouche fraîche.

Elle sentait une douce caresse rouler sur sa langue. Elle eu l’espace d’un instant la certitude qu’il la goûtait, qui s’apprêtait à la dévorer. Elle n’avait plus de volonté, plus envie d’ouvrir les yeux. Elle se laissait guider, comme hypnotisée par ses propres sens.

Il cueillait ces lèvres couleur de cerise, avec délectation… un sentiment de puissante possession l’étreignait. Il se sentait plus fort, pris d’une envie soudaine de la posséder plus encore. Elle devenait dépendante de lui et lui-même responsable d’elle. Il se surprenait à désirer la voir s’abandonner, s’offrir avec bonheur, sourire, lui sourire…

 

Il lui fallait se secouer.

Il se releva d’un coup et lui redressa la tête, la prenant délicatement dans sa main.

Il lui dit, les yeux plongés dans les siens si troubles : « Tu es délicieuse… Je voudrais encore te goûter… Tu veux bien ?

Elle se senti fondre de bonheur en laissant ces mots atteindre son esprit embrouillé.

-Oui ! souffla-t-elle.

-Retrouve-moi ce soir, en sortant.

-D’accord.

-Chez « la mère grand ». J’essaierais d’y arriver avant toi !

Il appuyait ses mots d’un regard velouté, lui offrant un sourire aux charmes certains.

Le petit chaperon rouge, se sentait délicieusement prise dans un filet qu’elle désirait sentir autour d’elle.

 

Ils se séparèrent lentement, sans autre contact que leurs regards plantés l’un dans l’autre.

Il sentait son pouvoir sur elle grandir et il aurait tout donné pour ne plus lâcher ses yeux.

Elle se sentait se noyer avec délice dans ses prunelles, où il lui semblait voir briller son image. Elle se sentait belle dans ses yeux. Sa faim d’elle lui semblait palpable.

Elle s’enfuie une fois de plus en courant.


  

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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