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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Jeudi 6 décembre 4 06 /12 /Déc 06:19

Début : Initiation 1

Elle avait échangé les escarpins trop hauts contre une paire bien moins haute, au talon un peu plus stable et avec une bride qui la rassurait. Quand à 32 ans, on n’a jamais porté de talon… mieux vaut être raisonnable pour commencer.

Elle arriva donc le vendredi suivant chaussée, habillée comme une écolière chic avec sa jupette et son chemisier blanc, mais surtout coiffée d’une queue de cheval qui éclairait son visage et mettait ses grands yeux sombres en valeur.

Elle attendait, anxieuse le verdict.

- Bien mieux !

Si elle fut déçue par les mots, le regard et le sourire qu’il ne cacha pas la rassurèrent.

Les deux heures passèrent à toute vitesse et ils n’échangèrent presque pas. Il était dans un mauvais jour et elle avait déjà compris que le silence seul ne le contrariait pas quand il était ainsi.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 2 décembre 7 02 /12 /Déc 06:28

Début : Initiation 1

Le vendredi suivant, c’est accoutrée comme à son habitude qu’elle fit son entrée. Après s’être changée derrière le paravent, elle vint s’assoir face à lui. Elle avait les joues rouges et le sourire aux lèvres.

- Travaillons d’abord si vous le voulez bien ! Que vous ayez à me supporter avant de me faire quelques promesses que ce soit. Vous allez commencer par retirer ces chaussures qui décidemment vous donne une démarche épouvantable et vous assoir là-bas, dans le carré de lumière rayé par les stores. Oui, oui ! Par terre. Attendez !

Il replia une de ses jambes nue, fit tomber l’emmanchure de la robe dévoilant son épaule et l’arrondi de son sein, arrangea quelques mèches de cheveux et pris du recul.

- Parfait ! Ne bougez plus.

Il la dessinait, prenant un autre feuillet quand il changeait d’angle. Elle se laissait rêver, se calmait, laissait le silence l’envahir et chasser la tension qu’elle éprouvait depuis une semaine. Elle se sentait bien, confiante, oublieuse de tout ce qui n’était pas ces instants suspendus. Peu à peu la sérénité la gagnait et elle ne pensait plus qu’à son corps qui s’engourdissait dans la pose, qu’à son genou trop plié qui s’éveillait presque douloureusement à elle, qu’à la morsure cuisante du soleil à travers les vitres…

- Vous voulez rester ainsi encore longtemps ?

Elle n’avait pas remarqué qu’il avait terminé, qu’il avait préparé le thé et l’attendait assis derrière sa table.

Se relevant en grimaçant, elle vint s’assoir, marchant sur la pointe des pieds.

- Vous êtes endolorie par la position… dit-il en lui adressant un clin d’œil souriant.

- Oui. Fit-elle dans un petit rire.

- Bien, reprenons notre conversation. Avez-vous bien réfléchi ?

- Je crois. En tout cas, j’y ai beaucoup pensé.

- Avant de me donner vos conclusions, je voudrais que vous me disiez précisément ce que vous avez compris.

- Et bien, vous avez très justement remarqué que j’étais une femme… disons sans grande expérience de la vie. Je ne sais pas m’habiller. Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. Je ne sais pas marcher avec des talons. Cette fois, c’est son petit rire qui résonna. Je suis introvertie et en marge de la société. Et vous me proposez votre aide. N’est-ce pas ?

Elle avait besoin de son approbation, de savoir qu’elle ne faisait pas fausse route, qu’elle ne le décevait pas. Mais il attendait autre chose d’elle, il la laissa paniquer devant son mutisme, juste assez pour qu’elle perde son sourire de gamine sure d’elle. Il ne voulait pas de superficiel, il voulait de la gravité, du sérieux, de la conviction.

- Poursuivez Capucine.

Elle réfléchit un moment avant de reprendre.

- J’ai besoin de vous. Je sais que je n’arriverai pas à m’en sortir toute seule. Je risque même d’abandonner le combat. Je sais que je survis, que je nage entre deux eaux mais que le fond est plus près que la surface. Je sais aussi que ce ne sera pas facile, que vous me ferez sans doute pleurer, que vous serez juste mais intransigeant et que vous saurez trouver les solutions pour que je grandisse enfin et pour que je m’en sorte la tête haute. Voilà ce que j’ai compris.

Il lui adressa un grand sourire, la libérant instantanément de l’angoisse qui l’étreignait. Elle était surprise du pouvoir qu’il avait sur elle. Lui l’avait remarqué et cela le ravissait.

- Excellent Capucine ! Vous êtes intelligente et comprenez vite et bien. Vous m’impressionnez. Et je vous remercie. Vous me donnez à penser que ce challenge est jouable et promet même d’être une réussite. Maintenant, il faut que nous soyons bien d’accord. Pour que je puisse vous mener à l’indépendance, à la fierté, à vous assumer totalement, il me faut votre confiance aveugle. Vous devez vous engager. En plus de ne jamais mentir et de toujours répondre à mes questions, vous devrez m’obéir. J’insiste sur ce point car c’est le plus délicat, le plus difficile à accepter aussi. Quelles que soient les circonstances, vous devrez toujours faire ce que je vous demande, vous y contraindre de toutes vos forces. Vous sentez vous capable d’accepter cela ?

Elle ne répondit pas tout de suite. Elle réfléchissait intensément… elle pesait le pour et le contre. Elle ne voulait pas reproduire les erreurs du passé mais elle était si seule, si perdue… Elle avait envie de lui faire confiance, de savoir que quelqu’un dans ce monde serait là pour elle. Il l’effrayait mais en même temps il la rassurait. Et puis, qu’avait-elle à perdre ?

Mais était-ce une raison suffisante pour prendre un tel engagement ? Et si finalement il voulait juste l’utiliser !?

En même temps, elle en avait déjà débattu avec elle-même durant la semaine. Et elle était arrivée à la conclusion que rien ne laissait soupçonner qu’il lui voulait le moindre mal. Qu’elle avait besoin de donner sa confiance et qu’elle désirait viscéralement que ce soit lui. Il semblait lire en elle comme dans un livre ouvert et si c’était dérangeant, c’était aussi rassurant de sentir que quelqu’un vous comprenait…

- Oui, je crois que j’en suis capable.

- Merci Capucine. Moi de mon côté, je dois aussi m’engager. Je vous promets de toujours vous respecter en tant que personne, que femme… de toujours agir pour votre bien… de ne vous poussez dans vos extrémités que pour vous aider à grandir… et surtout de ne jamais rien exiger de vous qui soit pour mon unique plaisir, pour moi…

Capucine, si vous vous engagez maintenant à me confier votre corps et votre âme… je m’engage réciproquement à ne rien faire d’autre que vous amenez à devenir une femme accomplie.

Elle le scrutait avec une étrange intensité, pénétrée par la solennité du moment. Elle allait à cet instant, lier sa vie à celle de cet homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques semaines. Cet homme dont elle savait finalement si peu de choses mais qui avait sur elle un ascendant étrange.

Fermant d’abord les yeux, elle les ouvrit pour le fixer en prononçant clairement : - Je m’y engage Monsieur, de mon plein gré et après y avoir murement réfléchi.

- Je m’engage donc auprès de vous Capucine à toujours agir dans votre intérêt.

Levant sa tasse, il l’enjoignit à l’imiter pour trinquer dans un sourire.

 

- Et bien je vais commencer tout de suite. Vous allez rapporter ces chaussures bien trop hautes pour vous au magasin. Vous en choisirez une autre paire avec des talons qui vous permettent de marcher. Mais de vrais talons quand même ! Et à compter de la semaine prochaine, vous aurez interdiction de porter vos vieilles hardes et vos chaussures de garçon le vendredi. Si vous transgressez cet interdit, je me verrai dans l’obligation de vous infliger une punition. Vous recevrez donc une fessée déculottée que je vous administrerai moi-même et dont je déciderai la durée et l’intensité.

Avez-vous bien compris Capucine.

- Oui Monsieur !

Le rouge lui montait jusqu’aux oreilles et cela la lui rendait délicieuse.

- Au revoir Capucine, à vendredi.

Elle se changea, partit en fermant la porte avec discrétion, sans qu’il ne lui adresse un regard.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 25 novembre 7 25 /11 /Nov 19:03

Début : Initiation 1

Elle se tortilla, rougit de nouveau et baissa le menton pour cacher un sourire mutin.

- Vous allez vous moquez !

- Ecoutez bien Capucine ! Si vous voulez que nous continuions longtemps à travailler ensemble. Mais surtout, si vous acceptez l’aide que j’ai envie de vous apporter ! Il y a deux choses que vous ne devrez jamais faire : ne jamais me mentir et toujours répondre à mes questions, ne jamais les esquiver. Cela vous semble-t-il possible ?

- Oui, je crois que oui.

- Bien. Alors répondez-moi franchement.

- Et bien, je n’ai jamais pris de fessée, même enfant… Mais cela à évoqué de drôles de souvenirs en moi…

Elle recommençait à se tortiller, à rougir aussi… et c’est les yeux baissés et les doigts torturant le tissu de sa robe qu’elle poursuivit.

- Quand j’étais à l’école primaire, j’avais un camarade particulièrement turbulent. Il accumulait les bêtises. La directrice de l’école était une forte femme, très sévère. Pierre provoquait si souvent son courroux, qu’il finit par y gagner une correction exemplaire. Je me souviens encore de la première fois comme si c’était hier. Elle nous réunit tous… tous les grands… les cm1 et les cm2 de l’école… au milieu de la cour, tous assis en rond autour de la chaise où elle finit par s’assoir. Pierre était seul debout à côté d’elle, au centre du cercle que nous formions. Elle nous avisa que ce que nous allions voir était ce que chacun de nous risquait s’il osait être aussi indiscipliné que notre camarade. Nous retenions tous notre souffle, incertains de ce qui allait se passer. Et c’est dans un grand silence qu’elle bascula Pierre en travers de ses genoux. Cet instant était si solennel, que c’est à peine si un murmure d’étonnement se leva quand elle fit descendre lentement les culottes puis le slip de notre ami. Elle lui appliqua une fessée magistrale, ne cessant que quand ses maigres fesses furent cramoisies et qu’il pleurait grâce. Tout ceci s’était passé assez vite finalement et contrairement à ce que l’on eu pu croire, aucun quolibet, aucun rire n’avaient fusé. Nous étions tous sous le choc et je crois que chacun s’imaginant à la place de Pierre, nous avions tous des sentiments étranges qui nous traversaient. Pour ma part, j’étais très perturbée… Je n’ai jamais vraiment réussi à analyser mes sentiments…Je n’en ai jamais parlé à personne.  Mais j’ai longtemps rêvé que j’étais à sa place et le mélange d’envie et de honte que cela provoquait m’a longtemps troublé… Il reçu d’autres corrections publiques, mais la tension se libérait alors par le rire pour certains, les railleries pour d’autres.  Jamais elles ne furent aussi impressionnantes que cette première.

Elle releva des yeux brillants et troubles.

- Voilà ce que vos mots d’accueil ont rappelé à ma mémoire…

- Ma petite Capucine… vous êtes pétrie d’interdits, de non dits, de désirs inavoués à défaut d’être inavouables… Ce serait un honneur et un défi pour moi que de vous aider à vous découvrir, à vous libérer et à vivre enfin vos fantasmes. Mais nous en reparlerons, il faut que vous réfléchissiez bien. Rien ne presse, nous avons tout notre temps et les conditions pour que je puisse vous mener à vous épanouir, nécessitent un engagement total et réciproque qui ne peut être pris à la légère.

Maintenant nous allons travailler en essayant de ne plus y penser. Nous ferons le point de vos réflexions la semaine prochaine. Installez- vous du mieux que vous pouvez sur vos échasses, elles vous font malgré tout des jambes magnifiques…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 07:46

Le début : Initiation 1

 

D’une petite voix d’abord mal assurée, hésitante, elle commença son récit. Elle s’était mise en ménage, contre l’avis de sa mère, très jeune, à 17ans. Pendant 11 ans elle avait subit les humiliations d’un homme manipulateur. Il la cloitrait et la maintenait dans la dépendance. Elle avait arrêté ses études pour lui, n’avait jamais travaillé et il ne lui pardonnait pas de n’être pas même capable de lui donner un enfant. C’est le cancer de sa mère qui lui avait donné le courage de fuir. Elle s’était alors consacrée à celle-ci jusqu’à la fin. Quand elle était morte, il y a quelques mois, Capucine s’était retrouvée avec un appartement à son nom, mais rien d’autre. Elle avait été obligée de vendre les meubles et même les vêtements pour payer l’hôpital et les droits de succession. Depuis, elle vivotait et le travail qu’il lui offrait lui permettait de manger.

Elle n’avait pas versé une larme, sa voix s’était même durcie au fur et à mesure et c’est la tête haute et les yeux piquants qu’elle acheva.

 

Il resta pensif un moment… comme perdu dans la contemplation de  ses propres mains…

- Bon, je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas versé dans le sentimentalisme, et pas doué pour l’empathie… Je ne verserai pas de larmes sur votre sort et n’attendez pas que je vous plaigne.

Ceci étant dit, je ne crois pas que ce soit ce que vous attendez de moi. Si vous aviez voulu ma pitié, vous m’auriez raconté cela depuis longtemps et auriez agrémenté votre récit de détails affligeants.

Par contre, vous forcez mon respect jeune fille. J’admire votre force de caractère et j’avoue que votre fragilité naïve m’émeut. Je ne vous cache pas non plus que vos réactions éveillent en moi des désirs oubliés depuis longtemps.

Il releva la tête en prononçant ces mots afin de voir son effet.

Elle était attentive, concentrée sur ce qu’il disait. A sa dernière phrase, elle rougit légèrement et baissa les yeux.

Il sourit avant de poursuivre.

- Capucine, j’ai eu une longue vie, faite d’un grand nombre de rencontres et d’expériences. Mais il y a toujours eu chez moi un fil conducteur… j’aime façonner… améliorer… guider… redessiner…

Vous comprenez ?

- Vous êtes dessinateur  en même temps !

Il sourit de nouveau.

- Je vous parle de mes relations aux autres, Capucine. Je vous parle de Domination, de Soumission de relations humaines. Mon travail d’artiste, vous ne le connaissez pas. Il n’est qu’un prolongement de ce que je suis. Mais je ne vous parle pas non plus de sexe, ni d’amour.

Il scrutait ses réactions. Elle avait gardé les yeux baissés et fronçait les sourcils comme pour mieux comprendre ce qu’il lui expliquait.

- J’ai encore une question à vous poser et nous nous mettrons au travail.

Elle leva ses grand yeux sombres et pencha la tête comme chaque fois qu’elle attendait de lui une directive.

- Que s’est-il passé dans votre tête quand je vous ais parlé de fessée ?

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 09:44

Début : Initiation 1

 

Quand il ouvrit la porte à la volée, il ne s’attendait pas à la trouver ainsi. Se tenant d’une main au chambranle de la porte, elle tentait sans tomber d’enfiler un escarpin au talon plus que vertigineux, en équilibre précaire sur l’autre.

Elle était statufiée. Seuls ses yeux avaient bougé pour s’écarquiller dans les siens. Il ne pu s’empêcher, lui, de plonger dans le décolleté que la robe noire offrait et que la position penchée accentuait encore. Il était ému par les petits seins ronds et blancs qui se nichaient comme apeurés mais dont les tétons bruns pointaient insolemment.

Elle porta ses mains à sa gorge et rougit de celle-ci jusqu’aux yeux en quelques secondes, déclenchant un grand éclat de rire.

 

- Petite Capucine, vous êtes impayable ! Vous ne pouviez pas venir jusqu’ici chaussée correctement ? Ne me dîtes pas que vous avez mis cette robe avec vos immondes godasses ! Mais si… vu votre teint cramoisi, c’est évident… Mais… c’est incroyable !

Elle se tassait au fur et à mesure qu’il parlait… baissant la tête… tortillant ses doigts dans son dos…

- Vous savez à quoi vous ressemblez, là, tout de suite ? A une gamine de 4 ans qui a piqué les chaussures de sa mère et s’attend à prendre une fessée. Et je ne vous cache pas que ça me démange…

Elle leva immédiatement les yeux et ce qu’il y lu provoqua une fois de plus chez lui une érection incontrôlée. A la détresse ce mêlait une lumière équivoque… Son regard semblait à la fois douloureux et espiègle… effaré et provocateur…

 

Il se détourna vivement et alla s’installer à la table, la laissant se reprendre, entrer, fermer la porte, poser ses affaires et s’assoir face à lui, sans la regarder une seule fois.

 

Quand elle fut assise, le dos bien droit, les pieds serrés dans ses chaussures trop hautes et trop neuves, il reprit la parole d’un ton grave.

- Capucine, il faut que nous parlions sérieusement. J’ai besoin d’en savoir plus sur vous si vous le voulez bien.

Elle pencha la tête de côté et acquiesça.

- Quel âge avez-vous ?

- 32 ans.

- Comment une jolie jeune femme comme vous, à votre âge, peut ne pas avoir de quoi se vêtir correctement ? Comment pouvez-vous n’avoir aucune notion d’élégance ?

- C’est une longue histoire…

- J’ai tout mon temps et si j’ai bien compris, le votre n’est pas compté non plus. Je vous écoute, racontez-moi.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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