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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Jeudi 23 décembre 4 23 /12 /Déc 08:15

 

 

Suite aux morigénassions d’un illustre Renard de mes amis, je me suis studieusement penchée sur mon dernier texte…

Il me grondait, car disait-il, comme à mon habitude, j’avais publié à la va vite, écrit d’un trait et posté sans relire, sans élaguer… Je lui avais parait-il promis de ne plus le faire (me connaissant, il est fort étonnant que je fasse ce genre de promesse…) Enfin bref, je m’y suis collée.

Mea culpa, évidemment qu’il y avait des mots en trop… des phrases bancales… des tournures approximatives… et bien ça y est, 20 minutes et j’ai tout remis d’équerre… enfin… plus droit…

Je vous livre donc la version améliorée… mais dîtes moi donc si vous appréciez vraiment les 20 minutes de plus… parce que bon… si ça ne change rien pour vous… 

Quoi ? vous me traitez de faignante ? Pfffff Vous n’y êtes pas du tout… c’est juste parce que quand tous les mots sont sortis de ma tête, je suis trop impatiente de les partager avec vous… Je trépigne jusqu’à l’arrivée de L. Il lit le premier et hop… je balance… je poste pour vous…

Bon j’arrête là mes élucubrations et vous souhaite bonne relecture…

 

 

 

Conte du fond des bois

 

C’était un ours… un ours très timide… si timide que personne ne pouvait prétendre l’avoir vraiment approché.

On l’entendait parfois chanter ou pleurer sa solitude… on pouvait repérer ses traces de colère sur l’écorce d’un arbre ou son passage en force dans les taillis dévastés.

Mais nul ne savait où il dormait… ce qu’il faisait de ses journées… ce qu’il poursuivait la nuit…

 

Ce fut une nuit d’hiver… froide et blanche… que Lys l’elfe se perdit dans la grande forêt. Ses forces diminuaient avec la montée de l’astre lunaire… sa peau devenait translucide… sa longue chevelure noire de geai ne la protégeait plus des flocons… ses bras et ses jambes nues s’engourdissaient…

Elle finit par s’assoir à l’abri des racines d’un chêne et de sa voix de cristal entonna une mélodie aux accents étranges et tristes…

 

Notre ours se trouva attiré irrésistiblement par ce chant envoutant. Il se cacha à proximité afin d’observer sans être vu cette petite créature filiforme et diaphane. Au fur et à mesure que se déroulait la mélopée un sentiment d’assurance montait en lui. Il se sentait si puissant face à cette voix fragile… si chaud face à cet être minuscule… En même temps un désir puissant de juguler cette détresse vivante s’emparait de lui.

 

Il fut sur elle en quelques enjambées et planta ses petits yeux interrogateurs dans les pupilles immenses de Lys. Elle avait bien trop froid pour avoir peur et était bien trop faible pour bouger. Alors… tout doucement il tendit sa grosse patte vers elle…  délicatement… conscient de sa fragilité. Il caressa ses cheveux en écartant la neige et en appréciant le soyeux. Elle ne bougeait toujours pas ses grands yeux écarquillés… comme perdue dans un songe…

 

Il l’attrapa à bras le corps et se redressant la serra contre sa large poitrine. Il la serrait un peu fort, mais sa chaleur était un petit bonheur pour le minuscule corps gelé. Il se mit en route, résolu à l’emmener dans sa tanière… son instinct le poussait à la mettre au chaud… il se sentait fort face à cette petite chose étrange.

 

Il la jeta à l’entrée le temps de faire le tour de son antre.  La petite chose était inerte quand il la ramassa pour l’installer au fond sur sa couche. Elle ne pesait presque rien et son corps était froid. Alors il s’allongea contre elle, l’entoura de ses pattes, de son propre corps et souffla sur elle sa chaleur.

 

Peu à peu les joues d’abord reprirent des couleurs… elles se tintaient de rose. Le corps frêle rosit lui aussi, lentement. Il semblait prendre du poids, de la consistance. Puis les yeux immenses et d’un gris lunaire s’ouvrirent, plus profonds, plus lumineux. Les lèvres enfin s’étirèrent en un faible sourire carmin.

 

Lys porta ses mains comme deux papillons de soie blanche devant le souffle brûlant. Elle les y fit danser et les posa délicatement sur le long museau, en une douce caresse. L’ours cessa de souffler. Il respira profondément l’effluve de la petite chose qu’il serrait contre lui. Instinctivement il sortit sa longue langue et goûta le visage qu’elle lui offrait. Quand il atteignit le cou, il ne put se retenir et posa ses dents acérées au creux que formait son épaule.  Mais il ne fit pas perler le sang, s’arrêtant juste à temps… elle entourait son encolure de ses bras et ce contact provoquait chez lui une langueur. Il n’osait plus bouger.

 

Peu à peu elle se lova contre lui, frottant son torse de ses mains et de son corps entier. Une caresse étrange qui le détendait tout en lui électrisant l’échine. Elle absorbait sa chaleur, reprenait vigueur et couleur. Il ne la tenait plus qu’à peine, la laissant onduler contre lui. Quand une odeur entêtante de femelle atteint sa truffe, l’instinct brouilla définitivement ses pupilles.

 

Il commença à fouiller son corps du museau cherchant le lieu de ses parfums enivrants. Il entreprit de s’abreuver au creux de ses cuisses à grand coups de langue. Elle ne se défendait pas, clouée au sol par la masse et la volupté innocente de l’ours. Elle se sentait fondre sous la tendresse brutale. Plus il pénétrait sa douceur mielleuse, plus sa virilité durcissait… Plus il voulait étancher sa soif, plus grande était son insatisfaction…

 

Elle commença à avoir peur, à sentir les crocs frôler ses chairs tendres, à percevoir l’agitation folle qui s’emparait de lui. Elle comprit qu’il ne savait ce qui lui arrivait, qu’il avait lui aussi peur, qu’il paniquait et s’agaçait. Elle entreprit de le guider, le rassurer. Elle caressa sa lourde tête de ses mains expertes et l’imposante verge de ses pieds menus. La surprise puis le plaisir calmèrent la folie qui le gagnait. Il se mit à laper plus calmement les liqueurs qui abondaient maintenant du calice de la belle. Ses grognements de satisfaction lui faisaient fermer les yeux. Elle s’appliquait à frôler ou pétrir le chibre sur toute sa longueur, en appréciant la douceur autant que le calibre.

 

Il finit par cesser de la lécher pour profiter des caresses le long de son cou, derrière ses oreilles autant et de celles qu’elle prodiguait si habilement à son membre dur. Avec beaucoup de douceur et de fermeté, mais sans jamais cesser ses flatteries, elle le poussa à se coucher sur le dos. Elle s’installa alors sur son grand corps et l’enveloppa de toute sa douceur. Elle utilisait chaque mouvement pour le caresser… tous ses membres… ses voiles maintenant multicolores… sa chevelure nerveuse… sa langue agile… ses lèvres fraiches… ses dents aigues… Elle l’enivrait de sensations qui lui donnaient à croire que chaque instant apporterait la délivrance… mais qui créaient toujours plus de tension…

 

La fièvre le gagnait mais l’anesthésiait aussi. Elle se gavait de sa chaleur, de sa vie puissante et ses sens s’exacerbaient… un feu couvait de plus en plus impérieux dans son ventre. Elle fini par caresser de sa fleur de miel le membre tendu. Lui ne bougeait plus, vidé de ses forces mais tendu vers un désir qui prenait peu à peu forme. Quand elle n’y tint plus et s’empala avec lenteur, un vertige le prit. Elle était si petite et son membre si grand qu’elle se sentait emplie, écartelée rien qu’en glissant sur le gland. Elle se mit à onduler du bassin avec précaution, juste suffisamment pour sentir sa chair s’ouvrir et s’inonder.

 

La folie prit possession d’elle pas à pas… elle montait et descendait le long de la tige raide de plus en plus vite… de plus en plus loin… Loin cependant de l’engloutir… loin de lui offrir ce qui devenait une obsession dans l’esprit engourdit de l’ours. Elle continuait à le vider de ses ressources vitale… mais sa jouissance dépendait de celle de l’animal… elle n’avait d’autre issue que de le mener à l’apothéose. Elle se déchainait pour atteindre son but… usait ses forces en sentant monter en lui la sève… en sentant son sexe durcir encore, enfler encore…

 

Un battement de cœur plus puissant… un spasme rouge envahissant son esprit… et l’animal regroupa tout ce qui lui restait de puissance pour se retourner. Il l’écrasa de tout son poids avant de se redresser sur ses pattes avant. Il poussa d’un coup de rein mais elle recula en hurlant… un cri de frayeur autant que de plaisir fou... qui explosa dans la tête déjà chavirée du grand animal. Il enserra d’une seule patte la nuque souple… pour la maintenir… l’empêcher de fuir… la sentir à sa portée… s’enfoncer dans sa fournaise tendre… la faire hurler encore et encore…

 

Quand,  sa prise assurée, il entra en elle centimètre par centimètre… la mélopée formidable qui s’échappa des lèvres vermeilles, résonna sous la voute de pierre et pénétra  l’immense carcasse en sursis de l’ours. Il concentra ses dernières forces pour entamer un va et vient lent et profond… Il sentait monter au bout de sa verge… son énergie vitale… Il était en elle… en son corps… en son cœur… en ses entrailles de lave incandescente… Elle laissait s’échapper d’elle tous les cris de douleur et de plaisir mêlés… Le volcan en elle inondait jusqu’à ses os… Le membre qui la pourfendait… qui déchirait ses chairs… emplissait sa tête de papillons multicolores… lui faisait quitter terre…

 

Enfin, dans un concert assourdissant, il rugit… l’inondant de son dernier souffle de vie… elle hurla… dévastée par un orgasme mortel…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 15 décembre 3 15 /12 /Déc 16:47

C’était un ours… un ours très timide… si timide que personne ne pouvait prétendre l’avoir vraiment approché.

Lune-copie-copie-1.jpgOn l’entendait parfois chanter ou pleurer sa solitude… on pouvait repérer ses traces de colère sur l’écorce d’un arbre ou son passage en force dans les taillis dévastés.

Mais nul ne savait où il dormait… ce qu’il faisait de ses journées… ce qu’il poursuivait la nuit…

 

Ce fut une nuit d’hiver… froide et blanche… que Lys l’elfe se perdit dans la grande forêt. Ses forces diminuaient avec la montée de l’astre lunaire… sa peau devenait translucide… sa longue chevelure noire de geai ne la protégeait plus des flocons… ses bras et ses jambes nues s’engourdissaient…

Elle finit par s’assoir à l’abri des racines d’un chêne et de sa voix de cristal fredonna une mélodie aux accents étranges et tristes…

 

Notre ours se trouva attiré irrésistiblement par ce chant envoutant. Il se cacha à proximité afin d’observer sans être vu cette petite créature filiforme et diaphane. Au fur et à mesure que se déroulait la mélopée un sentiment d’assurance montait en lui. Il se sentait si puissant face à cette fragile voix… si chaud face à cet être minuscule… en même temps un désir puissant de juguler cette détresse vivante s’emparait de lui.

 

Il fut sur elle en quelques enjambées et planta ses petits yeux interrogateurs dans les pupilles immenses de Lys. Elle avait bien trop froid pour avoir peur et était bien trop faible pour bouger. Alors… tout doucement il tendit sa grosse pate vers elle et la posa sur sa tête… il n’appuyait pas… conscient de sa fragilité. Il caressa ses cheveux en écartant la neige et en appréciant le soyeux. Elle ne bougeait toujours pas ses grands yeux écarquillés… comme perdue dans un songe…

 

Sans réfléchir, il l’attrapa à bras le corps et se redressant la serra contre sa large poitrine. Il la serrait un peu fort, mais sa chaleur était un petit bonheur pour le corps gelé. Il se mit en route, résolu à l’emmener dans sa tanière… son instinct le poussait à la mettre au chaud… il se sentait fort face à cette petite chose étrange.

 

Les ours hibernent l’hiver, mais lui avait trop peur d’être découvert pour se laisser aller au long sommeil… pourtant sa cachette était invisible… nul être vivant n’aurait soupçonné qu’un animal aussi grand et puissant puisse se cacher dans une ouverture si petite. Il avait dû jeter son fardeau à l’intérieur avant de se glisser lui-même en se contorsionnant entre les roches qui barraient l’entrée. La petite chose était inerte quand il la ramassa. En retenant ses gestes, il l’installa délicatement sur ses genoux. Elle ne pesait presque rien et son corps était froid. Alors il l’entoura de ses pattes, de son propre corps et souffla sur elle sa chaleur.

 

Peu à peu les joues d’abord reprirent des couleurs… elles se tintaient de rose. Le corps frêle rosit lui aussi, lentement. Il semblait prendre du poids, de la consistance. Puis les yeux immenses et d’un gris lunaire s’ouvrirent, plus profonds, plus lumineux. Les lèvres enfin s’étirèrent en un faible sourire carmin.

 

Lys porta alors ses mains comme deux papillons de soie blanche devant le souffle brûlant. Elle les y fit danser et les posa délicatement sur le long museau, en une douce caresse. L’ours cessa de souffler. Il respira profondément l’effluve de la petite chose qu’il serrait contre lui. Instinctivement il sortit sa longue langue et goûta le visage qu’elle lui offrait. Il lécha ses paupières, son front, ses joues et descendit sur son cou. Il ne put se retenir et posa ses dents acérées au creux que formait son épaule.  Mais il ne fit pas perler le sang, s’arrêtant juste à temps… elle entourait son encolure de ses bras et ce contact provoquait chez lui une douceur nouvelle. Il n’osait plus bouger.

 

Peu à peu elle se lova contre lui, frottant son torse de ses mains et de son corps entier. Une caresse étrange qui le détendait tout en lui électrisant l’échine. Elle absorbait sa chaleur, reprenait vigueur et couleur. Il ne la tenait plus qu’à peine, la laissant onduler sur ses genoux. Quand une odeur entêtante de femelle atteint sa truffe, l’instinct brouilla définitivement ses pupilles.

Il saisit les cheveux et la taille de l’elfe et se redressa de toute sa hauteur… bombant le torse… grognant formidablement au plafond de la grotte.

 

Il commença à fouiller son corps du museau cherchant le lieu de ses parfums enivrants. La posant sur le sol il entreprit de s’abreuver au creux de ses cuisses à grand coups de langue. Elle ne se défendait pas, clouée au sol par la masse et la volupté innocente de l’ours. Elle se sentait fondre sous la tendresse brutale. Plus il pénétrait sa douceur mielleuse, plus sa virilité durcissait… plus il voulait étancher sa soif, plus grande était son insatisfaction…

 

Elle commença à avoir peur, à sentir les crocs frôler ses chairs tendres, à percevoir l’agitation folle qui s’emparait de lui. Elle comprit qu’il ne savait ce qui lui arrivait, qu’il avait lui aussi peur, qu’il paniquait et s’agaçait. Elle entreprit de le guider, le rassurer. Elle caressa sa lourde tête de ses mains expertes et l’imposante verge de ses pieds menus. La surprise puis le plaisir calmèrent la folie qui le gagnait. Il se mit à laper plus calmement les liqueurs qui abondaient maintenant du calice de la belle. Ses grognements de satisfaction lui faisaient fermer les yeux. Elle s’appliquait à frôler ou pétrir le chibre sur toute sa longueur, en appréciant la douceur autant que le calibre.

 

Il finit par cesser de la lécher pour profiter des caresses le long de son cou et derrière ses oreilles autant que de celles qu’elle prodiguait si habilement à son membre dur. Avec beaucoup de douceur et de fermeté, mais sans jamais cesser ses flatteries, elle le poussa à se coucher sur le dos. Elle s’installa alors sur son grand corps et l’enveloppa de toute sa douceur. Elle utilisait chaque mouvement pour le caresser… de tous ses membres… de ses voiles maintenant multicolores… de sa chevelure nerveuse… de sa langue agile… de ses lèvres fraiches… de ses dents aigues… Elle l’enivrait de sensations qui lui donnaient à croire que chaque instant apporterait la délivrance… mais créaient toujours plus de tension…

 

La fièvre le gagnait mais l’anesthésiait aussi. Elle se gavait de sa chaleur, de sa vie puissante et ses sens s’exacerbaient. Un feu couvait de plus en plus impérieux dans son ventre. Elle fini par caresser de sa fleur de miel le membre tendu. Lui ne bougeait plus, vidé de ses forces mais tendu vers un désir qui prenait peu à peu forme. Quand elle n’y tint plus et s’empala avec lenteur, un vertige le prit. Elle était si petite et son membre si grand qu’elle se sentait emplie, écartelée rien qu’en glissant sur le gland. Elle se mit à onduler du bassin avec précaution, juste suffisamment pour sentir sa chair s’ouvrir et s’inonder.

 

La folie prit possession d’elle pas à pas… elle montait et descendait le long de la tige raide de plus en plus vite… de plus en plus loin… Loin cependant de l’engloutir… loin de lui offrir ce qui devenait obsession dans l’esprit engourdit de l’ours. Elle continuait à le vider de ses ressources vitales et commençait à imaginer l’apothéose… sa jouissance aliénée soudain à celle de l’animal. Elle se déchainait pour atteindre son but… usait ses forces en sentant monter en lui la sève… en sentant son sexe durcir encore, enfler encore…

 

Un battement de cœur plus puissant… un spasme rouge envahissant son esprit… et l’animal regroupa toute sa puissante pour se retourner. Il l’écrasa de tout son poids avant de se redresser sur ses pattes avant. Il poussa d’un coup de rein mais elle recula en hurlant… un cri de frayeur autant que de plaisir fou... qui explosa dans la tête déjà chavirée du grand animal. Il enserra d’une seule patte la nuque souple… pour la maintenir… l’empêcher de fuir… la sentir à sa portée… s’enfoncer dans sa fournaise tendre… la faire hurler encore et encore…

 

Quand sa prise assurée, il entra en elle centimètre par centimètre… ce fut une mélopée formidable qui s’échappa de ses lèvres vermeilles… qui résonna sous la voute de pierre… qui pénétra son immense carcasse. Il concentra ses dernières forces pour entamer un va et vient lent et profond… Il sentait monter au bout de sa verge… son énergie vitale… Il était en son corps… en son cœur… en ses entrailles de lave incandescente… Elle laissait s’échapper d’elle tous les cris de douleur et de plaisir mêlés… le volcan en elle inondait jusqu’à ses os… le membre qui la pourfendait… qui déchirait ses chairs… emplissait sa tête de papillons multicolores… lui faisait quitter terre…

 

Quand il hurla, sa vie le quittant en l’inondant elle… elle hurlait un orgasme dévastateur et mortel.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 8 décembre 3 08 /12 /Déc 20:33

Elle cherchait… c’est certain qu’elle cherchait… taquine… insolente… elle avait le rire aux yeux et la langue déliée…

Plusieurs fois il avait menacé… il avait grondé… cachant ses sourires… forçant ses regards… il avait la nonchalance fâcheuse et la patience dangereuse…

Quand il l’avait attrapée par la taille du revers de son bras… ramenée en travers de ses jambes d’une prise puissante… elle sut qu’il n’était plus temps que de se débattre… demander pardon… promettre… et laisser venir…

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Jeudi 2 décembre 4 02 /12 /Déc 06:34

Lire d'abord : Perversion de dialogue : SOuris ROuge et le Loup (1ère partie)

 

-       là c'est mieux… ah ! voilà l'Allegro, on n'a qu'à remuer en rythme, pour accompagner le cadence, tu comprends?

-       ok, mais sans parler d'accord ?

-       pour mieux apprécier

-       chutttttttttttt je n’entends plus la musique

-       oui mais tu ne bouges pas en rythme

-       et bien utilisez vos mains pour donner le rythme

-       ah là c’est bien mieux

-       ouiiiiii

-       tu vois c’st facile la musique, il n’y a qu’à synchroniser, hein?

-       déjà cette partie là est plus vive... enlevée… hihi ! mais

si vous vous mettez à chanter c'est le commencement  de la fin

-       ça t'embête si j'enlève mon pull j'ai chaud vraiment ? 

-       bien je vois ça vous transpirez comme tout !

-       c’est de ta faute aussi tu bouges sans arrêt

-       mais c'est vous qui me tirez et me poussez sans arrêt

-       je ne peux pas m'empêcher c'est Mozart, ah la salté de concerto

-       oui, ah c'est à cause de Mozart... je comprends mieux

-       oui uniquement… quand on aime la musique forcément...

-       hé ça ralenti là... vous n'êtes plus dans le rythme... vous allez trop vite

-       je m'emballe je m'emballe

-       mais oui... je n'arrive plus à suivre

-       en fait on écoute dans le désordre c’est pour ça, normalement y a l'Allegro, puis l'Andante puis enfin de nouveau l'Allegro Vivace Assai, c’est ainsi que ça marche ce concerto

-       ouiiiiiiiiiii, bon d'accord

-       mais continue à bouger

-       d'accord

-       ah ouiiii, continue de remuer les fesses

-       oh !

-    installe-toi comme il faut

-       là ?

-       voilà comme ça, oui c'est bien

-       je bouge ou je ne bouge pas?

-       tiens tu as mis un corset?

-       Heuu

-       c'est drôlement mignon

-       Merciiiiiiiii Monsieur. Mais ne tirez pas sur les lacets

-       ça me plaît bien ça ; non juste les hanches, c'est bien, tu n’as qu’à suivre le mouvement, ce n’est pas dur

-       pas dur vous trouvez ?

-       juste un peu mais ça ne compte pas

-       d'accord

-       oui oui

-       je fais comme si…

-       quoi tu remarques quelque chose?

-       non non

-       ha bon ça va

-       si vous préférez que je ne remarque rien

-       mmm

-       et bien quand même …

-       ferme les yeux il n’y a rien à voir

-       je ferme toujours les yeux

-       écoute juste

-       hé bien je ne peux plus écouter

-       mm c’est drôlement bon

-       oui

-       encore s’il te plaît

-       mais ne tirez pas la langue comme ça

-        mais ha

-       hihi

-        là je vais me finir, bouge je te dis

-       mais

-       quoi encore, suis le rythme

-       mais j'essaie

-       ah mais tu ne vas pas tomber par terre maintenant ?

-       mais vous me bousculez Monsieur

-       ah il faut que je la tienne, la salté que c'est !

-       vous êtes drôle vous, je fais de mon mieux

-       oui applique-toi

-       je m'applique... du mieux possible

-       c'est bien continue ainsi… ha

-       encore ?

-  oui ce n’est rien, je bave un peu c’est tout

- mais

- Chut, un rien t'inquiète

- ne me lâchez pas

- non vas-y, je te tiens, ah la salté elle remue bien

- ha ho

-       allez…

-       pfffiouuuu … ha… ho c'est fatigant

-       patatras, tout le monde se retrouve par terre

-       Aie

-       nous voilà bien!

-       ouiii en effet

-       en plus le fauteuil est cassé… tu bouges trop fort aussi

-       ben il n’était pas solide ce fauteuil… je ne suis pas si lourde... c'est la colle qui était trop vieille

-       le bois vermoulu, comme moi

-       hihi ! bien vert... et maintenant moulu

-       enfin c’était drôlement bon ce concerto

-       oui, mais j'aurais bien aimé entendre la fin

-       attends on essaie encore

-       oui, on verra bien… c'est très beau en tout cas

-       tourne-toi

-       encore...vous n'êtes pas fatigué ?

-       un petit peu juste, les jambes surtout

-       d'accord, mais changez de fauteuil

-       mets toi à 4 pattes devant la cheminée c'est bien aussi, mais attention ne te brûle pas

-       il y a des coussins ?

- oui des coussins rouges exprès

-cool

- là tranquille

- je ne bouge plus voilà

- bien attends, ça y est, ça fait pas mal hein?

-       non non

-       bon ça va alors… cambre-toi salté

-       hihi

-       là ça vient ne bouge plus… ah mais attends une minute

-       mais j'attends

- je vais essayer un autre truc

- oh

- ne bouge pas surtout

-       promis

-       hum c’est bien aussi

-       oui c'est bien aussi

-       ça fait mal ?

-       non hihi

-       bon alors …

-       ça ne fait pas mal... vous ne voyez pas ?

-       hein ? ah c’est drôlement bien…

-       mais arrêtez de tirer la langue

-       ah la salté elle est valable… attends argn

- si si c'est vous... moi je ne tire pas la langue

- ça alors, c’est bien

- hihi vous en doutiez ?

- mm quoi? Qu’est-ce que tu dis?

- que ce soit bien

-  je ne sais plus… on en est où là? ça tourne la tête quand même

-       heu devant votre cheminée... je crois

-        ho !

-       oui, on est mieux là que dehors

-        oui c’est plus chaud aussi… tu aimes la musique de Mozart Souris Rouge ?

- c'est bien oui

- oui c’est bien…

-       hi hi hi vous en perdez vos mots...

-       heu

-       respirez quand même

-       je ne sais plus…mais dis donc ! qu’est-ce que tu fais là par terre?

-       oui ?

-       regarde! C’est quoi là, ces taches sur le tapis ?

-       ben c'est moi ou c'est vous ?

-       Heu… un peu les deux?

-       hihi, quelle santé

 

-       ah oui c’est moi 

-       je vois … ce n’est pas moi !

 

Vilco riait, soudain il réfléchit :

 

-       Souris Rouge il faut rentrer chez toi il fait nuit.

-       hihi

-       écoute-moi

-       je suis toute ouïe

-       tu vas rentrer tout droit chez toi, ne t’arrête pas et ne parle à personne, on ne sait pas ce qu’il y a ici toute la nuit…

-       vous voulez vraiment?

-       J’insiste, tu dois rentrer, voilà tout.

-       Mais je veux bien rester, on peut encore essayer

-       Je ne veux pas

-       Si vous ne voulez pas de moi, j’y vais.

- je veux bien de toi, mais maintenant va-t-en, et ne dit mot à personne, on n’a pas besoin de commentaire… les chasseurs, tu comprends…

- on s'en fiche des commentaires !

 

La Souris Rouge reprit son cartable et rentra chez elle ; elle ne dit mot à quiconque.

Seulement elle prit l’habitude de s’arrêter souvent saluer Vilco en rentrant de l’école.

 

Un soir elle était toute contente d’aller le voir, mais il n’y avait personne, la porte était grande ouverte, la pièce en désordre, les meubles renversés, le feu presqu’éteint...

Sur la neige elle remarqua des traces de pas, laissées par des hommes et des chiens, un peu plus loin de grandes marques rouges dans la neige… de longs figements violets…

Elle appela :

 

-       Monsieur Vilco, Monsieur Vilco ? 

 

     Aucune réponse… puis elle vit les chasseurs et la meute s’éloigner à l’autre bout du bois.

 

 

Scénario et dialogues : sOuris rOuge et Vilco

Mise en scène : Vilco

Par Lyzis - Publié dans : Cadeaux...mots d'autres...
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Jeudi 2 décembre 4 02 /12 /Déc 06:20


 

Cet hiver là, il faisait froid, Souris Rouge rentrait de l’école, son bonnet sur la tête, les joues glacées. Elle aperçut la maison du loup, qu’éclairait de l’intérieur la flamme d’un feu de bois, elle voyait les volutes de fumée s’envoler gaiement de la cheminée dans le crépuscule givré.

Ses parents lui avaient interdit de s’approcher de cette maison et surtout de parler au loup.

Pourtant elle s’écarta du sentier et s’arrêta à la porte.

Le loup s’appelait Vilco, les gens le détestaient, ils prétendaient que son nom était une contraction de « vil coyote ». Et puis ils prétendaient qu’il volait les animaux de la ferme pour manger. Des tas d’histoires épouvantables courraient sur son compte.

 

Elle frappa à la porte :

 

- toc toc toc, loup y es-tu ?

- qui est là ? ah c’est toi ! que fais-tu là ?

 

C’était un vieux loup il habitait là depuis longtemps, il connaissait tous les gamins du quartier. La Souris Rouge passait tous les jours sur la route, il la reconnut tout de suite, à sa couleur si particulière.

 

Souris Rouge entra sans hésiter. 

 

- hihi

- entre vite tu es gelée

-viiiiiiii, il fait trop trop froid

- viens près du feu te réchauffer

- pas trop près quand même… merci, brrrrr, surtout que j'ai passée la matinée dehors

- enlève ton blouson tout gelé et puis tes moufles

- mes boots aussi ?

- oui pauvrette

- mon cache nez et mon bonnet…mais ne les mettez pas au feu !

- je les mets là à sécher, ne t’inquiète pas… comme ça ils seront bien chauds tout à l'heure.

 

Vilco s’affairait pour faire sécher les vêtements de la souris, ranger un peu le désordre de la pièce…

Il demanda :

 

- que faisais-tu dehors ainsi ?

- nous avons planté une haie avec les autres enfants de l’école … c'est une initiative de la fédération des chasseurs

 

Vilco haussa les épaules

 

-…les chasseurs…

 

Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Il lui tendit une bonne tasse de thé fumant.

 

-       Voilà le thé, ça ira ?

-       Merciiii, oui, très bien

-       tu veux une tartine?

-       Oiiiii

-       du miel?

-       je souffle... c'est chaud… heu non, je n’aime pas trop le miel… juste une tartine grillée s’il vous plaît.

-       Tiens

-       merchi

 

Souris Rouge grignotait sa tartine. Puis elle s’étira :

 

-       ah cha fait doux bien

 

Vilco s’installa près d’elle sur un vieux fauteuil.

 

-       donne tes pieds que je souffle dessus… pfffff… c’est chaud hein ?

-       cha fait des guilis

-       excuse-moi je ne fais pas exprès… et là ça chatouille aussi?

-       hé bien ne recommencez pas alors... hi hi hi

-       pfffff je souffle fort hein

-       ouiiiiiiiiiiiiiiii… comme le loup sur la maison des petits cochons !

 

Une brume légère passa devant les yeux de Vilco :

 

-       oui, mais je ne suis pas méchant avec les souris, ça ne compte pas comme cochon les souris… ça compte comme souris et c'est tout… ça ne se mange pas… ça se renifle un peu juste…

-       hihi

-       mm j'aime bien l'odeur de souris

-       hihi

-       ça sent la petite femelle

-       ben le monsieur de la fédération, ce matin, il a dit que les loups ça mange les petites souris

-       ah bon ? c'est une idée ça, si on essayait?

-       Heuuuuu

-       Hé bien quoi s'il l'a dit le monsieur

-       Il ne faut pas croquer trop fort

-       juste un petit bout… mettons là… ce petit bout là

-       je suis une souris non  comestible… aie

-       ah zut ça fait mal ?

-       viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

-       excuse-moi, je vais souffler seulement alors

-       ou  croquez moins fort

-       ouiiiiiiiiii là

-       oui oui, c'est mieux de souffler

-       juste souffler et renifler un peu… attends que j'attrape ta ceinture pour te tenir… viens là, je souffle

-       si près ?

-       oui c’est normal, sinon on ne sent pas bien

-       mais je vais me tortiller après

-       ah non ne bouge pas

-       ben c'est difficile

-       mange ta tartine et ne bouge plus

 

Souris Rouge baissa les yeux.

 

- arrêtez de bouger vos genoux … si vous soufflez aussi fort... je vais m'envoler

- et quand je souffle là ça fait mal?

- non… mmmm… j'ai beaucoup plus chaud d'un coup… oui oui

- ça sent bon la souris rouge

-hihi… on se sent mieux quand on n’est pas gelé… ouiiiiiiiiiiiiiiii

- arrête de bouger

- mais… ben je fais des efforts

- mais arrête je te dis

- c'est trop difficile

- ah bon ? je vais te refaire une tartine. Ne bouge pas je vais à la cuisine

- non, restez là, je n’ai  plus faim… et puis si vous partez je vais m'assoir où ? je suis bien sur vos genoux

- je ne bouge pas

- sauf quand vous bougez … là je suis bien…

 

Vilco prit la télécommande sur la table

 

-       tiens je vais mettre une jolie musique

-       je ne suis pas un peu lourde quand même ? oui, laquelle ?

-       l'andante du 21ème concerto, ça va te plaire j’en suis sûr.

-       Merci… ça chante doucement

-       C’est Murray Perahia, un grand pianiste, très poétique

-       ah ! je ne connais pas

-        et bien comme ça... tu vas faire connaissance

-       Ouiiiii… grâce à vous je vais connaître plein de trucs maintenant

-       Et bien arrête un peu de gigoter ça me chatouille là, ça tire

-       Ah… ah ? d'accord, j'essaie

-       Hum tu penses!!!

-       je pense ?

-       c'est malin regarde le résultat maintenant

-       oh ! … ce n'est pas ma faute

-       si c’est de ta faute

-       mais non… mais oui... alors … quand même

-       que faire?

-       Heu… désolée

-       arrête de bouger un peu

-       je n'ai pas fait exprès… ça ne marche pas... même quand je ne bouge pas

-       là viens dans mes bras on ne bouge plus on écoute sagement

-       d'accord

-       on écoute chut....

-       chutttttttttttt

-       écoute

-       chut, j'écoute

-       Mozart dans les oreilles et l'odeur de souris rouge dans la truffe, c’est bon

-       mais chut

-       ah oui mais regarde! quand on écoute c'est encore pire

-       mais !!!

-       Arg

-       tant pis pour vous... j'écoute

-       oui oui…

-       je ne bouge plus

-       attends je vais enlever ma salopette j'ai trop chaud là

-       grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

-       chut, tais-toi deux minutes

-       mais vous avez fini ? je vais me cacher dans un coin pour écouter si ça continue

-       ne bouge pas, reste là

-       chut

-       là !

-       grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

-       c’est tout chaud là

-       ça m’empêche d’écouter la musique chaque fois que vous parlez

-       je ne veux plus que tu bouges, c’est de ta faute après

-       d'accord

-       attends je mets ça là, comme ça

-       c'est trop magnifique pour que je bouge de toutes manières

-       c'est mieux

-       oui oui, comme vous voulez

-       je peux bouger un petit peu?

-       nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn pas tout de suite

-       et sans parler je peux ?

-       attendez que ce soit fini… mais c'est…

-       juste un peu les jambes?

-       ça y est, c'est vraiment très beau, c'est triste aussi, mais avec vous c'est rigolo

-       oui un peu triste

-       même si c'est difficile de se concentrer avec vous

-       attends, on écoute le premier mouvement

-       et bien vous bougez encore

-       attends je vais m'installer mieux, ça ne te gêne pas trop là?

-       Oh… non ça va… très bien… heu

-       je crois que... enfin ce n’est rien

-       ah oui d'accord

-       ne bouge pas

-       promis… vous ne voulez vraiment pas que je bouge ? d'accord doucement

-       pas trop fort

-       non non

-       drôlement bien la musique

-       heu

-       ah

-       il fait chaud vous ne trouvez pas ?

-       tu es toute trempée tu dois avoir chaud, pauvrette

-       heu oui ça doit être ça… peut-être… mais ça ne vous détend pas la musique vous !!

-       heu mais

-       quoi ?

-       c'est ta faute, tu as bougé, voilà

-       mais non, même pas vrai, je n’ai pas bougé d'un poil

-       un peu tu as bougé j'ai senti quelque chose

-       mais non

-       et puis tu as très chaud je trouve

-       moi aussi j'ai senti quelque chose c'est pour ça que je n'ai pas bougé

-       mais si tu bouges encore là

-       ben vous aussi vous avez chaud... vous avez perdu votre salopette

-       oui il fait très chaud c’est normal ici devant le feu

-       mais non, c'est vous… ah ! C’est pour ça

-       recule encore un peu s’il te plaît

-       c'est vous qui voulez que je bouge encore…oh !

-       juste un petit peu...

-       mais

-       je crois que je rentre dans une tartine de miel

-       pourquoi me tirez-vous comme ça ?

-       attends

-       je ne peux pas être plus près là

-       là ça va

-       pffffffffff là ça fait trop chaud

-       tu as mis du miel là sur le tapis

-       désolée… quoi donc ? je ne comprends pas

-        ce n’est rien

-       ah d'accord

-       avance un peu

-       avance... recule... bouge pas...

-       non recule plutôt

-         pfffffff c'est compliqué

 

suite

Par Lyzis - Publié dans : Cadeaux...mots d'autres...
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